Témoignage salarié
Florence SOUCHARD
Animatrice QSE & Déléguée du personnel membre du CSE
Chez Progressis depuis 2019
Florence, peux-tu nous décrire rapidement ton parcours professionnel, tes missions et les entreprises dans lesquelles tu interviens ?
Je suis Animatrice QSE (Qualité Sécurité et Environnement) depuis 3 ans chez Progressis. J’avais déjà occupé le poste de responsable Qualité et animatrice Sécurité dans différentes sociétés agro-alimentaires à plein temps. Aujourd’hui, j’interviens dans 5 sociétés adhérentes : Guépratte 2 jours/mois, Kadodis 2 jours/mois, Valinéo 1 jour/semaine, Lebas HSU 1 jour/semaine et Laudescher 2 jours/semaine. L’ensemble forme un temps plein.
J’ai commencé en douceur chez Progressis à 80 % avec 4 adhérents. C’était pratique avec trois enfants et les 4 adhérents étaient tous dans l’agro-alimentaire, c’était l’activité que je connaissais le mieux.
Comment s'est passé ton recrutement chez Progressis ?
Je connaissais Progressis depuis presque sa création, j’avais assisté à des présentations du temps partagé. Ce mode de travail m’attirait déjà. En 2018, j’étais à la recherche d’un emploi et je me suis naturellement tournée vers Progressis. Tout a été très vite. J’ai envoyé mon CV via le site Internet, j’ai été contactée dès le lendemain par Mathieu THUREAU (Chargé de développement dans le Calvados) car il n’y avait pas encore l’antenne de Saint-Lô. Dans la semaine, nous nous sommes rencontrés, le courant est bien passé et il m’a programmé 4 entretiens avec 4 adhérents la semaine suivante. C’était fait, en 2 semaines j’étais salariée Progressis à 80%. Six mois plus tard en juillet 2019, j’étais à 100% dans 5 sociétés.
Travailler autrement et ne plus travailler pour une seule société était ton objectif, peux-tu nous expliquer pourquoi ?
Il y a deux raisons à cela : je voulais sortir de la routine habituelle, les postes que j’occupais ne me permettaient pas de m’épanouir. et j’avais rapidement envie de voir autre chose. La seconde raison vient du fait que j’ai déjà vécu l’amère expérience d’un licenciement économique et je n’avais plus envie que la possibilité de perdre mon poste du jour au lendemain puisse se produire. J’avais donc 3 choix : me mettre à mon compte, passer par de l’intérim ou tenter le temps partagé.
Le temps partagé était finalement une évidence, cela m’a permis d’être salarié en CDI tout en ayant une grande autonomie dans la gestion de mon temps et la variété dans mes missions.
Pour la rupture avec la routine, chez Progressis j’ai été servie !
Qu'est ce qui te plait dans le temps partagé et quels conseils donnerais-tu à un salarié qui démarre en temps partagé ?
J’aime beaucoup travailler dans des petites entreprises où j’interviens avec mon expertise. Je suis en lien direct avec les chefs d’entreprise et les équipes pour les faire évoluer et leur prodiguer des conseils. On me fait confiance et c’est valorisant : je me sens utile. Le fait d’être dans plusieurs sociétés me rend plus forte : quand je bloque sur un sujet dans une entreprise, j’ai parfois la solution dans une autre.
J’ai vraiment trouvé mon équilibre professionnel dans le temps partagé.
Le seul aspect auquel je suis attentive est celui du travail indépendant. Même si j’échange avec les collègues de chaque société, nous ne rencontrons pas les mêmes problématiques dans le travail. J’apprécie d’autant plus les ateliers professionnels entre collègues de la même profession que PROGRESSIS organise ainsi que les moments décontractés entre salariés : barbecues, soirées, fête de noël…
Tu es aussi notre représentante du personnel, peux-tu nous dire un mot sur tes missions ?
En 2020, j’ai souhaité m’investir davantage chez Progressis pour me confronter au quotidien du Groupement d’Employeurs et je me suis présentée aux élections du CSE (entité unique rassemblant les anciens CE, CHSCT et DP). Je suis aujourd’hui la représentante du Comite Social Economique qui est l’entité de représentation de l’ensemble du personnel Progressis. A ce titre je fais remonter à la direction tous les problèmes que peuvent rencontrer les salariés, je veille au respect de leurs conditions de travail et je gère les activités sociales et culturelles de l’entreprise.
Je connaissais déjà ces instances dans mes anciens emplois, mais comme membre consultatif sur la sécurité et la prévention.
